Chercheur en sciences de l’occupation

Métiers du paramédical

Un Chercheur.euse en sciences de l’occupation est un.e scientifique qui étudie l’occupation humaine, c’est-à-dire l’ensemble des activités humaines orientées vers un but, en lien avec la santé, le bien-être et la participation sociale. Il ou elle cherche à comprendre comment les activités quotidiennes influencent la qualité de vie et la santé des individus et des groupes.

Chercheuse en sciences de l'occupation sur son ordinateur dans son bureau
Chercheur en sciences de l'occupation sur son ordinateur dans son bureau

En quoi consiste le métier de Chercheur.euse en sciences de l’occupation ?

Le ou la Chercheur.euse en sciences de l’occupation se consacre à l’étude approfondie des activités humaines dans leur contexte social, culturel et environnemental, avec un intérêt particulier pour leur impact sur la santé et le bien-être. Cette discipline interdisciplinaire vise à comprendre comment les individus occupent leur temps, leurs habitudes, leurs rôles sociaux et leurs interactions avec leur environnement, afin de produire des savoirs qui soutiennent notamment la pratique de l’ergothérapie. Le ou la chercheur.euse explore des problématiques variées, telles que la réadaptation, l’inclusion sociale, ou encore les adaptations environnementales, en s’appuyant sur des méthodes quantitatives et qualitatives. Son travail contribue à l’élaboration de théories, à la validation d’outils d’évaluation et à la conception d’interventions innovantes qui améliorent la qualité de vie des personnes en situation de handicap ou de dépendance.

 

Les missions principales d’une Chercheur.euse en sciences de l’occupation

Le ou la Chercheur.euse en sciences de l’occupation conçoit et mène des projets de recherche fondamentale ou appliquée, collecte et analyse des données, rédige des publications scientifiques et présente ses travaux lors de colloques. Il ou elle peut aussi encadrer des étudiants et collaborer avec des équipes pluridisciplinaires. Sa mission inclut la recherche de financements, la gestion de projets et la participation à des réseaux scientifiques nationaux et internationaux. Il ou elle veille à ce que ses travaux soient pertinents pour la pratique clinique et contribuent à faire évoluer les connaissances et les pratiques dans le domaine de l’occupation humaine. Ses missions sont :

 

Les compétences nécessaires pour être chercheur en sciences de l’occupation

Le métier de Chercheur.euse en sciences de l’occupation demande une maîtrise approfondie des méthodes d’investigation en sciences humaines et sociales, ainsi qu’une connaissance fine des théories de l’occupation. Le ou la chercheur.euse doit être rigoureux, curieux et capable de synthétiser des données complexes. La maîtrise des outils statistiques, des logiciels de modélisation et d’analyse documentaire est indispensable. Par ailleurs, une bonne communication écrite et orale, notamment en anglais, est essentielle pour publier et échanger au sein de la communauté scientifique internationale. Les compétences qu’il ou elle doit avoir :

 

Pourquoi choisir le métier de Chercheur.euse en sciences de l’occupation ?

Choisir ce métier, c’est s’engager dans une démarche scientifique au service de la santé et du bien-être, en contribuant à faire avancer les connaissances sur les activités humaines et leur impact. C’est une profession qui offre une grande autonomie intellectuelle, des collaborations riches et la possibilité d’influencer positivement les pratiques professionnelles. Le ou la chercheur.euse en sciences de l’occupation joue un rôle clé dans l’innovation thérapeutique et sociale, avec des perspectives d’évolution vers la direction de laboratoires ou la coordination de projets internationaux.

 

 

Les formations associées

Vos questions sur le métier, nos réponses

Quel est le niveau de rémunération ?
Le salaire varie selon le statut (doctorant, post-doctorant, chercheur titulaire), l’institution et le pays, mais il se situe en France entre 2 000 € et 4 000 € bruts mensuels pour un chercheur confirmé.
Des déplacements sont-ils nécessaires ?
Oui, des déplacements pour des congrès, des collaborations ou des collectes de données sur le terrain sont fréquents.
Quelles perspectives d’évolution ?
Il est possible d’évoluer vers des postes de direction de recherche, d’enseignement supérieur ou de coordination de projets scientifiques internationaux.
Le télétravail est-il possible ?
Oui, une partie du travail (analyse de données, rédaction, réunions) peut s’effectuer à distance, selon les besoins du projet et les politiques de l’institution.

Une écoute adaptée à vos besoins.

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